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Il était à peine 8h du matin lorsque je suis arrivé à Chefchaouen, cette petite ville du nord du Maroc nichée au creux des montagnes du Rif. L’air était encore frais, et une légère brume enveloppait les toits plats des maisons bleues.

Ce qui frappe immédiatement en arrivant ici, c’est l’intensité de la couleur. Tout est bleu. Les murs, les escaliers, les portes, les pots de fleurs… comme si le ciel lui-même avait décidé de se poser sur la ville. On raconte que cette tradition viendrait des Juifs andalous fuyant l’Inquisition, qui peignaient les murs en bleu pour symboliser le ciel et la spiritualité.

Je me suis laissé porter par les ruelles étroites, sans carte, sans but précis. Les chats se prélassaient au soleil, les enfants jouaient au ballon, et les habitants, toujours accueillants, échangeaient quelques mots en arabe, en espagnol ou en français.

Chaque coin de rue était une surprise : une fontaine ancienne, un artisan peignant une assiette à la main, une vue imprenable sur les montagnes. J’ai passé l’après-midi à prendre des photos, m’arrêtant ici pour un thé à la menthe, là pour discuter avec un vendeur de tapis.

Chefchaouen m’a offert une pause hors du temps. Un endroit où l’on ne fait rien, ou presque, mais où tout inspire.

📌 Infos pratiques :

  • 📍 Lieu : Chefchaouen, Maroc

  • 🕒 Saison idéale : Printemps ou automne

  • 🎒 À ne pas manquer : La place Outa el Hammam, la Kasbah, et les sentiers de randonnée autour de la ville.

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